Traversée des 2 Savoies

De Chambéry à Annecy à pied, en moins de 24h, sous la tempête, avec 3h de sommeil, en passant par la Croix du Nivolet (1 547 m), le Mont Revard (1 563 m) et le Semnoz (1 702 m). Là où la plupart le font en 3 à 6 jours, mon ambition était de tout réaliser en moins de 24h, en alternant marche rapide et course en totale autonomie. Dès les premiers kilomètres, l’aventure commence vraiment. On enchaîne les sommets, les crêtes et les forêts : Croix du Nivolet, Mont Revard… Des paysages incroyables, mais un terrain très exigeant. À 11h30, on rentre dans la tempête. Pluie battante, orage, pieds trempés, sac inondé… On continue quand même. Plus de 30 km avec les pieds mouillés, jusqu’à ne plus rien sentir. Deux heures de tempête non-stop, mais après la pluie vient le beau temps. On avance, jusqu’à la nuit. On triomphe du Semnoz. Le mental lâche, le corps suit. Au 58e kilomètre, après plus de 12h, l’idée d’abandonner commence à me venir à l’esprit. Plus un mot, le mental est fracturé, le silence pèse lourd, chaque pas est un challenge… Puis, à 8 kilomètres de l’arrivée (62e), une voiture apparaît au loin. Pour moi, c’est une évidence : c’est l’abandon. Le conducteur s’arrête et nous prend à bord. Fin de l’aventure. 98 % du parcours réussi, mais une mission qu’on n’a pas pu boucler jusqu’au bout. Ce que je retiens : Un échec, oui. Mais un échec utile. Cela faisait longtemps que je n’avais pas connu un vrai mur. Tous mes derniers challenges avaient été des réussites, et c’est justement dans cet abandon que j’ai trouvé la plus grande leçon. Apprendre, ajuster, revenir plus fort. C’est le plan. Je referai cette traversée avant 2026. Et la prochaine fois, j’irai jusqu’au bout. Merci à Arno de m’avoir accompagné, à Bpnsupps pour la nutrition et à Decathlon pour les équipements !

De Chambéry à Annecy à pied, en moins de 24h, sous la tempête, avec 3h de sommeil, en passant par la Croix du Nivolet (1 547 m), le Mont Revard (1 563 m) et le Semnoz (1 702 m). Là où la plupart le font en 3 à 6 jours, mon ambition était de tout réaliser en moins de 24h, en alternant marche rapide et course en totale autonomie. Dès les premiers kilomètres, l’aventure commence vraiment. On enchaîne les sommets, les crêtes et les forêts : Croix du Nivolet, Mont Revard… Des paysages incroyables, mais un terrain très exigeant. À 11h30, on rentre dans la tempête. Pluie battante, orage, pieds trempés, sac inondé… On continue quand même. Plus de 30 km avec les pieds mouillés, jusqu’à ne plus rien sentir. Deux heures de tempête non-stop, mais après la pluie vient le beau temps. On avance, jusqu’à la nuit. On triomphe du Semnoz. Le mental lâche, le corps suit. Au 58e kilomètre, après plus de 12h, l’idée d’abandonner commence à me venir à l’esprit. Plus un mot, le mental est fracturé, le silence pèse lourd, chaque pas est un challenge… Puis, à 8 kilomètres de l’arrivée (62e), une voiture apparaît au loin. Pour moi, c’est une évidence : c’est l’abandon. Le conducteur s’arrête et nous prend à bord. Fin de l’aventure. 98 % du parcours réussi, mais une mission qu’on n’a pas pu boucler jusqu’au bout. Ce que je retiens : Un échec, oui. Mais un échec utile. Cela faisait longtemps que je n’avais pas connu un vrai mur. Tous mes derniers challenges avaient été des réussites, et c’est justement dans cet abandon que j’ai trouvé la plus grande leçon. Apprendre, ajuster, revenir plus fort. C’est le plan. Je referai cette traversée avant 2026. Et la prochaine fois, j’irai jusqu’au bout. Merci à Arno de m’avoir accompagné, à Bpnsupps pour la nutrition et à Decathlon pour les équipements !