Ultra Trail Morzine-Avoriaz

Un Up & Down… qui m’a poussé dans mes retranchements. Ce jour-là, j’ai découvert le format Up & Down de Morzine – Avoriaz : 14 kilomètres pour plus de 1 060 mètres de dénivelé positif et négatif. Une véritable claque physique et mentale. Avant même de démarrer, à 30 minutes du départ, je regarde les autres coureurs et je me dis que je ne suis vraiment pas à ma place. Je pèse plus de 80 kg, j’ai commencé la course à pied il y a moins d’un an, et je faisais encore 95 kg il y a peu. Zéro cardio. La plupart des participants viennent de clubs de course, sont légers, secs et expérimentés. Pourtant, je sais que j’ai cette capacité à embrasser le fait d’être une anomalie. Et surtout, j’ai des tripes qui m’ont toujours permis de performer dans des environnements hostiles. Je pars avec le premier peloton, mais très vite, ils me dépassent. Je me retrouve à lutter avec trois autres coureurs. Les attaques s’enchaînent jusqu’au huitième kilomètre, au sommet. Et quel sommet : un dernier kilomètre avec 400 mètres de D+ droit dans la pente, sans répit. Deux coureurs me doublent juste avant le sommet. Je les reprends dans la descente, à bloc. Mon cœur monte à 191 BPM en pleine descente. J’ai tout donné. Brutal, intense, mais dingue en sensation. Je termine 9e ! C’est la première fois que je finis dans un top 10 sur une course. Et pourtant, rien n’était optimisé : quatre heures de sommeil, une séance de muscu à midi le même jour, aucune vraie préparation car j’avais réservé seulement trois jours avant. Je venais pour le plaisir… et j’ai fini par me battre pour la place. Je commence à me connaître. Même quand ce n’est pas prévu… je n’arrive pas à faire les choses à moitié.

Un Up & Down… qui m’a poussé dans mes retranchements. Ce jour-là, j’ai découvert le format Up & Down de Morzine – Avoriaz : 14 kilomètres pour plus de 1 060 mètres de dénivelé positif et négatif. Une véritable claque physique et mentale. Avant même de démarrer, à 30 minutes du départ, je regarde les autres coureurs et je me dis que je ne suis vraiment pas à ma place. Je pèse plus de 80 kg, j’ai commencé la course à pied il y a moins d’un an, et je faisais encore 95 kg il y a peu. Zéro cardio. La plupart des participants viennent de clubs de course, sont légers, secs et expérimentés. Pourtant, je sais que j’ai cette capacité à embrasser le fait d’être une anomalie. Et surtout, j’ai des tripes qui m’ont toujours permis de performer dans des environnements hostiles. Je pars avec le premier peloton, mais très vite, ils me dépassent. Je me retrouve à lutter avec trois autres coureurs. Les attaques s’enchaînent jusqu’au huitième kilomètre, au sommet. Et quel sommet : un dernier kilomètre avec 400 mètres de D+ droit dans la pente, sans répit. Deux coureurs me doublent juste avant le sommet. Je les reprends dans la descente, à bloc. Mon cœur monte à 191 BPM en pleine descente. J’ai tout donné. Brutal, intense, mais dingue en sensation. Je termine 9e ! C’est la première fois que je finis dans un top 10 sur une course. Et pourtant, rien n’était optimisé : quatre heures de sommeil, une séance de muscu à midi le même jour, aucune vraie préparation car j’avais réservé seulement trois jours avant. Je venais pour le plaisir… et j’ai fini par me battre pour la place. Je commence à me connaître. Même quand ce n’est pas prévu… je n’arrive pas à faire les choses à moitié.